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[[Image:Houx.jpg|130px|left]]La chanson « <i>Noz Kalanna</i> » a été composée par le comte Eugène D’Herbais de Thun (1864-1936), originaire de Roscoff et maire du Faouët-Lanvollon ( | [[Image:Houx.jpg|130px|left]]La chanson « <i>Noz Kalanna</i> » a été composée par le comte Eugène D’Herbais de Thun (1864-1936), originaire de Roscoff et maire du Faouët-Lanvollon (22), "noz" parce que chantée généralement la nuit du 31, et "kalanna" désignant les étrennes du jour de l'an. | ||
Les premiers vers s'adresse à l'année dont il faut se débarrasser : « <i>Poent eo dit bloaz koz milliget Kuitât ar bed ganez gwasket</i> » (vieille année maudite, il est temps de quitter ce monde avec tes malheurs). Mais la suite est bien sûr plus joyeuse, quoique réaliste, pour l'année à venir : « <i>Reu a c'hell d'eomp plijaduriou, Hag ivez kals a drubuilhou ; Goulennomp gantan eurusted Ha beza bebred unanet.</i> » (Elle nous apportera des plaisirs, mais aussi beaucoup d'incertudes. Demandons le bonheur et d'être toujours unis.) | Les premiers vers s'adresse à l'année dont il faut se débarrasser : « <i>Poent eo dit bloaz koz milliget Kuitât ar bed ganez gwasket</i> » (vieille année maudite, il est temps de quitter ce monde avec tes malheurs). Mais la suite est bien sûr plus joyeuse, quoique réaliste, pour l'année à venir : « <i>Reu a c'hell d'eomp plijaduriou, Hag ivez kals a drubuilhou ; Goulennomp gantan eurusted Ha beza bebred unanet.</i> » (Elle nous apportera des plaisirs, mais aussi beaucoup d'incertudes. Demandons le bonheur et d'être toujours unis.) |
Version du 3 janvier 2025 à 12:49
Bloavezh Mat / Bonne année à la mode Noz Kalanna
Une chanson et une rétrospective de l'année passée, et l'occasion de porter un toast à l'année nouvelle : « Stagomp kelenn ouz hon treustou, Hag evomp chist ken na flëltro ! » (Attachons le houx à la poutre et buvons du cidre !)
La chanson « Noz Kalanna » a été composée par le comte Eugène D’Herbais de Thun (1864-1936), originaire de Roscoff et maire du Faouët-Lanvollon (22), "noz" parce que chantée généralement la nuit du 31, et "kalanna" désignant les étrennes du jour de l'an.Les premiers vers s'adresse à l'année dont il faut se débarrasser : « Poent eo dit bloaz koz milliget Kuitât ar bed ganez gwasket » (vieille année maudite, il est temps de quitter ce monde avec tes malheurs). Mais la suite est bien sûr plus joyeuse, quoique réaliste, pour l'année à venir : « Reu a c'hell d'eomp plijaduriou, Hag ivez kals a drubuilhou ; Goulennomp gantan eurusted Ha beza bebred unanet. » (Elle nous apportera des plaisirs, mais aussi beaucoup d'incertudes. Demandons le bonheur et d'être toujours unis.)
- La société archéologique du Finistère, par la voix de son président Henri Waquet, déplore avant tout « l'indifférence avec laquelle trop de municipalités laissent à l'abandon de précieuses œuvres d'art », et souligne que l'acheteur a sauvé le calvaire « d'une ruine certaine et prochaine ».
- Le journaliste et mémorialiste Louis Le Guennec, dans ses notes et son livre posthume « Histoire de Quimper et son canton », rend le même satisfecit : « le calvaire de Coatquéau n'a, au point de vue pittoresque, aucunement perdu au change », et il en fait l'élégant croquis ci-dessus.
- Et même l'abbé Perrot, qui sera nommé à Scrignac en 1930 et entreprendra d'élever un nouveau sanctuaire à Coatquéau, ne tarit pas d'éloge sur René Bolloré qui lui cède gracieusement le terrain qu'il avait acheté en 1925 en même temps que les ruines : « Je savais en lui écrivant que je m'adressais à un chrétien, à un homme de cœur, et je ne fus pas déçu. »
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