« Blog 04.01.2025 » : différence entre les versions

De GrandTerrier

Aucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
Ligne 3 : Ligne 3 :
{{ContentGrid|content={{Box|{{Blue|Une chanson et une rétrospective de l'année passée, et l'occasion de porter un toast à l'année nouvelle : « <i>Stagomp kelenn ouz hon treustou, Hag evomp chist ken na flëltro !</i> » (Attachons le houx à la poutre et buvons du cidre !)}}  
{{ContentGrid|content={{Box|{{Blue|Une chanson et une rétrospective de l'année passée, et l'occasion de porter un toast à l'année nouvelle : « <i>Stagomp kelenn ouz hon treustou, Hag evomp chist ken na flëltro !</i> » (Attachons le houx à la poutre et buvons du cidre !)}}  


[[Image:Houx.jpg|130px|left]]La chanson « <i>Noz Kalanna</i> » a été composée par le comte Eugène D’Herbais de Thun (1864-1936), originaire de Roscoff et maire du Faouët-Lanvollon (22), "noz" parce que chantée généralement la nuit du 31, et "kalanna" désignant les étrennes du jour de l'an.  
[[Image:Houx.png|120px|left]]La chanson « <i>Noz Kalanna</i> » a été composée par le comte Eugène D’Herbais de Thun (1864-1936), originaire de Roscoff et maire du Faouët-Lanvollon, "noz" parce que chantée généralement la nuit du 31, et "kalanna" désignant les étrennes du jour de l'an. {{Newline}}


Les premiers vers s'adresse à l'année dont il faut se débarrasser : « <i>Poent eo dit bloaz koz milliget Kuitât ar bed ganez gwasket</i> » (vieille année maudite, il est temps de quitter ce monde avec tes malheurs). Mais la suite est bien sûr plus joyeuse, quoique réaliste, pour l'année à venir : « <i>Reu a c'hell d'eomp plijaduriou, Hag ivez kals a drubuilhou ; Goulennomp gantan eurusted Ha beza bebred unanet.</i> » (Elle nous apportera des plaisirs, mais aussi beaucoup d'incertudes. Demandons le bonheur et d'être toujours unis.)
[[File:KanNozKalanna.mp3]]


* La société archéologique du Finistère, par la voix de son président Henri Waquet, déplore avant tout « <i>l'indifférence avec laquelle trop de municipalités laissent à l'abandon de précieuses œuvres d'art</i> », et souligne que l'acheteur a sauvé le calvaire « <i>d'une ruine certaine et prochaine</i> ».
Les premiers vers s'adressent à l'année dont il faut se débarrasser :  « <i>Poent eo dit bloaz koz milliget Kuitât ar bed ganez gwasket</i> » (vieille année maudite, il est temps de quitter ce monde avec tes malheurs). Mais la suite est bien sûr plus joyeuse, quoique réaliste, pour l'année à venir : « <i>Reu a c'hell d'eomp plijaduriou, Hag ivez kals a drubuilhou ; Goulennomp gantan eurusted Ha beza bebred unanet.</i> » (Elle nous apportera des plaisirs, mais aussi beaucoup d'incertitudes. Demandons le bonheur et d'être toujours unis.)


* Le journaliste et mémorialiste Louis Le Guennec, dans ses notes et son livre posthume « <i>Histoire de Quimper et son canton</i> », rend le même satisfecit :  « <i>le calvaire de Coatquéau n'a, au point de vue pittoresque, aucunement perdu au change</i> », et il en fait l'élégant croquis ci-dessus.
Et pour illustrer le propos, voici un pêle-mêle de quelques photos en guise de rétrospective de l'année écoulée sur le GrandTerrier. On y reconnaîtra une carte postale du bourg communal postée en 1906 par un gendarme en mission républicaine, portraits d'une ouvrière papetière en 1922, d'un instituteur du bourg, d'une agricultrice, d'écoliers et leur instituteur à Lestonan, d'un film aux papeteries Bolloré, d'une plaque de verre du manoir de Lezergué, soit une sélection de quelques sujets inédits traités dans l'année.


* Et même l'abbé Perrot, qui sera nommé à Scrignac en 1930 et entreprendra d'élever un nouveau sanctuaire à Coatquéau, ne tarit pas d'éloge sur René Bolloré qui lui cède gracieusement le terrain qu'il avait acheté en 1925 en même temps que les ruines : « <i>Je savais en lui écrivant que je m'adressais à un chrétien, à un homme de cœur, et je ne fus pas déçu. </i> »
Et bien sûr, en 2025 on continue l'aventure.
}}{{Box|
}}{{Box|
[[Image:AffBloavezhMat2025.jpg|480px|center|]]
[[Image:AffBloavezhMat2025.jpg|480px|center|]]

Version du 3 janvier 2025 à 13:06

Bloavezh Mat / Bonne année à la mode Noz Kalanna


Une chanson et une rétrospective de l'année passée, et l'occasion de porter un toast à l'année nouvelle : « Stagomp kelenn ouz hon treustou, Hag evomp chist ken na flëltro ! » (Attachons le houx à la poutre et buvons du cidre !)

Houx.png
La chanson « Noz Kalanna » a été composée par le comte Eugène D’Herbais de Thun (1864-1936), originaire de Roscoff et maire du Faouët-Lanvollon, "noz" parce que chantée généralement la nuit du 31, et "kalanna" désignant les étrennes du jour de l'an.

Les premiers vers s'adressent à l'année dont il faut se débarrasser : « Poent eo dit bloaz koz milliget Kuitât ar bed ganez gwasket » (vieille année maudite, il est temps de quitter ce monde avec tes malheurs). Mais la suite est bien sûr plus joyeuse, quoique réaliste, pour l'année à venir : « Reu a c'hell d'eomp plijaduriou, Hag ivez kals a drubuilhou ; Goulennomp gantan eurusted Ha beza bebred unanet. » (Elle nous apportera des plaisirs, mais aussi beaucoup d'incertitudes. Demandons le bonheur et d'être toujours unis.)

Et pour illustrer le propos, voici un pêle-mêle de quelques photos en guise de rétrospective de l'année écoulée sur le GrandTerrier. On y reconnaîtra une carte postale du bourg communal postée en 1906 par un gendarme en mission républicaine, portraits d'une ouvrière papetière en 1922, d'un instituteur du bourg, d'une agricultrice, d'écoliers et leur instituteur à Lestonan, d'un film aux papeteries Bolloré, d'une plaque de verre du manoir de Lezergué, soit une sélection de quelques sujets inédits traités dans l'année.

Et bien sûr, en 2025 on continue l'aventure.

AffBloavezhMat2025.jpg




Right.gif Retour à la liste des billets