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À l'origine il s'agit d'une lettre dactylographiée sur papier entête adressée le 23 décembre 1922 par René Bolloré au préfet du Finistère afin que ce dernier autorise la modification d'un chemin vicinal par l'aménagement d'un nouveau pont au-dessus du canal qui alimente en eau l'usine de fabrication de papier. Le dossier est complété par une seconde lettre, d'un plan de l'ancien et nouveau pont, de rapports techniques et des courriers du préfet à l'entrepreneur et au maire de la commune. | À l'origine il s'agit d'une lettre dactylographiée sur papier entête adressée le 23 décembre 1922 par René Bolloré au préfet du Finistère afin que ce dernier autorise la modification d'un chemin vicinal par l'aménagement d'un nouveau pont au-dessus du canal qui alimente en eau l'usine de fabrication de papier. Le dossier est complété par une seconde lettre, d'un plan de l'ancien et nouveau pont, de rapports techniques et des courriers du préfet à l'entrepreneur et au maire de la commune. |
Version du 1 mars 2025 à 11:04
Un nouveau pont et vidéo antérieure du canal d'Odet
Continuation de la mise à jour de la série O des archives départementales : aujourd'hui la sous-série 3 O (voirie vicinale) via un regroupement de pièces se trouvant précédemment dans l'ancien plan de classement de la sous-série 2 O, en l’occurrence une demande de travaux sur le pont du canal d'amenée d'Odet.
À l'origine il s'agit d'une lettre dactylographiée sur papier entête adressée le 23 décembre 1922 par René Bolloré au préfet du Finistère afin que ce dernier autorise la modification d'un chemin vicinal par l'aménagement d'un nouveau pont au-dessus du canal qui alimente en eau l'usine de fabrication de papier. Le dossier est complété par une seconde lettre, d'un plan de l'ancien et nouveau pont, de rapports techniques et des courriers du préfet à l'entrepreneur et au maire de la commune.
L'ouvrage historique sur le chemin vicinal d'Odet, « à proximité des filtres » (système d'élimination des impuretés des eaux du canal avant d'être dirigées vers les cuves de pates à papier), est un « pont dallé à trois arches inégales ». Il faut le remplacer par un « tablier métallique, 11 fers de 0m30, 2 tirants de 30 m/m Ø et une plateforme en ciment armé de 8mx2m servant d'assise aux poutres. ».
Pour se faire une idée de l'allure de l'ancien pont, on dispose des 4 dernières minutes d'une vidéo conservée par la Médiathèque de Bretagne et datée vraisemblablement de 1919-22. Le début du film est constitué de scènes familiales tournées près du manoir et il se termine par une longue balade de René Bolloré, son épouse et les enfants sur le bord du canal, avec une caméra embarquée sur une barque.
L'embarcation est accrochée à une corde tirée par un cheval, et des palans tenus par des ouvriers. La scène finale est l'arrivée du bateau devant le pont dont on distingue bien les arches et la fumée de l'usine à papier.
Dans la présentation technique du projet et le rapport de l'agent voyer, l'avantage du nouveau pont est argumenté par la possibilité de supporter plus de poids, à savoir « 15 tonnes de charge roulante », pour les transports routiers de matières premières et de productions de papiers.
La décision préfectorale est d'autoriser le projet avec une clause particulière : « les travaux seront exécutés aux frais, risques et périls du pétitionnaire et que l'entretien de l'ouvrage restera perpétuellement à sa charge ou à celle de ses ayants-droits. ».

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